Horror City
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 Une journée d'enfer...

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AuteurMessage
Jennifer Paradis
Survivant
Survivant
Jennifer Paradis


Messages : 36
Date d'inscription : 16/07/2010
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Humeur : Numa numa yé !

Fiche de personnage
Niveau: 10
Faction: Survivants
Localisation: Ablan City

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MessageSujet: Une journée d'enfer...   Une journée d'enfer... Icon_minitimeDim 17 Juil - 5:08

Après une recherche des plus intensives pour trouver une place de stationnement, je garai a voiture (bon OK, il s’agissait de celle de ma mère, mais bon, « avoir un permis » ne sous-entendait visiblement pas « avoir assez d’argent pour se payer une bagnole ») avec un soulagement presque palpable. Pendant un instant, je cru que j’aillais passer la journée à zizaguer entre les places de stationnement déjà prises, ce qui aurait vraiment été le pied. Pour une fois que je ne passais pas la journée dans mes bouquins à étudier en jetant de temps à autre des coups d’œil enviant à l’extérieur. L’école était dorénavant terminée (du moins, mon quatrième secondaire…), ce qui n’avait pas empêché mes entrainements de prendre le dessus, dévorant tout mon temps libre. Aujourd’hui, je n’avais rien de spécial à faire et je comptai en profiter. Ajustant mes lunettes de soleil, j’éteignais le moteur et sortit. Heureusement, une brise fraiche, véritable bénédiction avec cette chaleur, m’accueilli, faisant voleter délicatement mes mèches ébène. Un petit sourire au coin se forma sur mes lèvres alors que j’observai un à un les innombrables magasins qui m’entouraient. Bien que la journée soit encore jeune, les magasins comme les rues étaient bondées. Visiblement, je n’étais pas la seule à vouloir faire du lèche-vitrine… et peut-être me payer deux ou trois trucs. Ajustant la sangle de mon sac et vérifiant pour la millième fois que j’avais bien verrouillé les portes de la voiture de ma mère, je souris un peu plus avant de rabattre quelques mèches rebelles derrière mon épaule. Joyeuse, je me dirigeais vers le premier magasin dans lequel je comptai fouiller. J’avais l’intime conviction que cette journée allait se dérouler à merveille. Si seulement je savais à quel point je me trompais…
Comme prévu, je passais le plus clair de mon temps à me consacrer au lèche-vitrine. Même après plusieurs magasins, je ne trouvais aucune pièce de vêtement sur lequel je serais prête à dépenser mon argent poche, sauf, évidement, celles qui étaient hors de prix. Par contre, à la librairie, je dû faire un choix déchirant entre deux livres qui m’intéressaient. Après un examen approfondi de l’horaire du cinéma, je trouvais un film assez intéressant qui passait dans le milieu de l’après-midi. Je continuai mes recherches pour passer le temps et fis la découverte de sandales à talons trop mignonnes à bas prix que je m’empressai d’acheter. Finalement, je me retrouvais dans un petit restaurant à manger une pizza sans remord… même si je savais pertinemment que j’aillais devoir brûler toutes ces calories plus tard.
C’est peu après que l’enfer se produit. Tout commença avec un cri… qui se mua plutôt rapidement en un véritablement hurlement de terreur, puis de douleur. Et, croyez-moi, il fallait non seulement crier très, très, très fort avec tout le brouhaha du quartier commercial pour se faire entendre, mais aussi se trouver très proche. C’est pourquoi je me retrouvais avec une foule de curieux devant une scène qui eut le don de ma glacer le sang. Comme tous ceux des alentours, je fixais en silence, trop hébétée pour émettre le moindre son, la scène la plus macabre que j’eusse vue dans ma vie. Un homme quand, sans doute dans la fin trentaine, mort (du moins, il ne bougeait plus…) en train de se faire dévorer par un autre type. Pour faire court, le sang giclait, des organes s’étalaient un peu partout et des bruits franchement dégoutants se faisaient entendre. Pas le plus joyeux moment de ma vie, quoi…
L’effet « d’hébétude général » vola en éclat lorsqu’une fillette hurla d’horreur, rapidement imitée par la foule qui ne se fit pas prier pour déguerpir. Quelqu’un, dans sa fuite, me bouscula et je tombai brutalement pour le trottoir. Alors que je me relevai en jurant mentalement, j’eus le temps de voir un autre homme tenter d’éloigner le… cannibale de son… casse-croûte ? Pas de chance, non seulement sa tentative fut vaine, mais il se fit lui aussi dévorer. L’estomac au bord des lèvres, j’aperçu les yeux du cannibale. Ou plutôt, les deux orbites vides qui lui servaient d’yeux. Il ne m’en fallut pas plus pour prendre mes jambes à mon coup alors que le mot « Zombie » se répétait en boucle dans ma tête. J’avais vu suffisamment de films d’horreur pour en reconnaitre un. Par contre, aucun film n’offrait ne serait-ce qu’on échantillon de l’impression que ça nous donnait lorsqu’on en voyait un pour de vrai.
Sans trop savoir comment, je réussis à me rendre à la voiture (sans me faire écraser par celles qui partaient dans tous les sens, un miracle). Un de ses monstres se trouvait tout près. Pire, il me vit et se dirigea vers moi en titubant et gémissant. Me rappelant soudainement que j’avais toujours le sac contenant mes achats dans la main, je lui donnais un violent coup sur la mâchoire. Cette dernière émit un bruit d’os brisés. Je n’avais quand même pas brisé la mâchoire d’un homme, si ? En tout cas, c’est ce que laissais présager sa position. Le truc au sol, j’eus la liberté de m’asseoir dans l‘automobile. Bien que mes doigts tremblaient tellement que j’eus besoin de trois essaies pour ouvrir ces satanés portes, idem pour démarrer le moteur. Mon cœur battant à tout rompre et sous l’effet de l’adrénaline, je pris le luxe d’écraser la tête du zombie avec les pneus et manquant d’heurter la voiture derrière moi. Malgré la situation, la pensée « Maman va me tuer si j’abîme sa voiture ! » me traversa l’esprit. Traitez-moi de débile si ça vous chante. Le souffle court, je démarrai et me mis à conduire assez mal pour qu’un policier puisse me donner une contravention. Après quelques minutes à aller n’importe où, je réussis à me calmer suffisamment pour aligner des pensées cohérentes. Brusquement, je fis un virage à 180 degrés (en plein milieu de la rue je précise…) et pressai sur l’accélérateur. Au diable les limites de vitesse ! Je devais absolument retourner chez moi au plus vite.
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Hugh Hammond
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Hugh Hammond


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MessageSujet: Re: Une journée d'enfer...   Une journée d'enfer... Icon_minitimeDim 17 Juil - 6:38

39 lignes x10 XP = 390 XP

J'aime beaucoup ton style RP, j'ai hâte de savoir la suite ^^
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