Une visite au musée (PV. Jennifer Paradis - Maxime Alvein)

Il me fallut un petit moment pour me souvenir de la position exact du musée, sans parler que le peu de lampadaires encore en fonction et la lune presque totalement camouflée par d’épais nuages gris ne nous procureraient que très peu de luminosité. C’est donc après avoir remercié le ciel d’avoir donné aux humains les phares de voitures, que me garai le plus près possible de la porte d'entrée abordant l’insigne « Fermé ». Le cœur battant, j’éteignis le moteur, récupérais mes affaires, sortis et verrouillais les portes. Je sais bien qu’il y avait très peu de chance que les zombies sachent comment ouvrir une portière et encore moins conduire, mais je ne voulais prendre aucune chance. Qui sait, peut-être que certains abrutis finis qui, croyant valoir mieux que les autres, n’hésitaient pas à piquer des trucs, quitte à mettre d’autres survivants dans le merdier. Je souris en devant passer par-dessus ma voiture pour rejoindre l’entrée vu le très peu d’espace que laissait la bagnole, mes cours de gymnastiques allaient m’être utiles.
Mon sourire s’élargit, ça me rappelait beaucoup de souvenirs. Bien sûr, dans le temps, il n’y avait pas l’apocalypse juste derrière. Je jetai un coup d’œil à Maxime. Quand on pensait, c’est la première fois que je me rendais ici, aussi loin de chez moi en fait, avec un mec qui n’était pas de ma famille. Cette pensée me fit rougir. Espérant qu’il n’ait rien vu, je me détournai de Maxime et me dirigeai vers la double-porte d’entrée. Comme je m’y attendais, elle était malheureusement verrouillée. Croisant mentalement les doigts, je sortis mon pistolet et visai la serrure comme dans les films en sachant très bien que je risquai de gaspiller des balles. Et c’est ce qui arriva, je manquai pitoyablement mon coup et poussai un puissant juron. Au deuxième essai, je réussis. Un immense soulagement m’envahi lorsque la double-porte s’ouvrit sans résistance. Jetant un coup d’œil derrière mon épaule pour m’assurer que mon compagnon me suivait, j’entrai en allumant ma lampe de poche vu les lumières éteintes.
À l’intérieur, tout semblait calme. Pas un grognement, pas un gémissement, pas un bruit de pas. Pas même une trace de sang. À part la fine couche de poussière, on aurait pu se croire dans un musée ordinaire dans une situation ordinaire. Après que Maxime ait refermé les portes, je cherchais des yeux quelque chose pour les bloquer. L’ayant trouvé, c’est ce que je fis.

-Bon ben, je souris à Maxime, bienvenue au musée d’Ablan city. Je suis sûre que tu aurais préféré le visiter dans d’autres circonstances, mais bon. Si jamais tu veux faire une petite visite, la carte qui indique où se trouvent les différents thèmes est juste là – je la désignai d’un signe du menton en l’illuminant– Il va peut-être manquer quelques pièces d’exposition mais bon.

Je déposai mon centre près du bureau d’accueil et m’assis sur ce dernier en m’étirant. J’avais vraiment besoin d’un peu de repos.

Génial, on était enfin arrivé à destination. Sortant à mon tour de la voiture, je pris soin de bien refermer la portière après avoir pris mon sac et sortit de ce dernier ma lampe de poche. Vérifiant bien quelle avait des piles chargés, je me plaça derrière Jennifer tendis qu'elle "dégainait" son flingue . Grave erreur de ma part. En effet, elle ne devait pas avoir pris beaucoup de cours de tir. Pourquoi ? Un petit rien du tout en faite, j'avais juste évitai de justesse la balle qui avait rebondi. Par chance Jennifer réussit son deuxième tir ! Je lui sourit donc quand elle vérifia que je n’étais pas mort puis nous entrâmes...

A l’intérieur du musée rien ne semblait bouger, si ce n'est le mouvement balancier de l'horloge qui nous faisait face...

-Bon ben, elle me souris, bienvenue au
musée d’Ablan city. Je suis sûre que tu aurais préféré le visiter dans
d’autres circonstances, mais bon. Si jamais tu veux faire une petite
visite, la carte qui indique où se trouvent les différents thèmes est
juste là – elle la désigna d’un signe du menton en l’illuminant– Il va
peut-être manquer quelques pièces d’exposition mais bon.

-Ok ! Mais je vais plutôt essayer de trouver de quoi nous nourrir...

Je pris donc ma lampe torche et tout en allumant je me dirigeai de salle en salle. Par chance la cafétéria était déjà construite et avait tout le confort nécessaire. M'y introduisant, j'avisai un distributeur ainsi qu'un distributeur de chips/bonbon/sandwich qui semblait avoir déjà servie pour le personnel. C'est donc en m'aidant d'une chaise que je brisai la vitre et je pris quelques paquets de chips ainsi que tout les sandwichs. Enfin, je fis couler deux chocolats chauds qui allèrent se rajouter sur un plateau déjà chargeai du contenue que j'avais extirpé du distributeur. Je fis alors le chemin inverse qui m'avait mener à la cafèt' puis, je tendis un des chocolats à Jennifer.

-Et bien, c'est bien la pire journée que j'ai passé... J'espère que l'on va bientôt avoir des nouvelles d'autres survivants.

Je m'assis à côté d'elle sur le bureau tendis que je pointai ma lampe sur la lourde table qu'on avait du trainer pour qu'aucun (ou au moins pas beaucoup) zombie ne passe...

*Espérons qu'elle tienne, on serait dans la merde sinon !*

-Alors, a tu un plan sur ce que l'on va faire demain ? On en pourra pas survivre des semaines le peu de nourriture que l'on a...

Peu après être parti chercher de quoi se nourrir, Maxime revient avec un plateau assez chargé, ce qui me fit sourire. Je fus agréablement surprise lorsqu’il m’offrit et chocolat chaud, encore lorsque je découvris que le chocolat était à la bonne température. Reconnaissante envers mon compagnon d’infortune, je le remerciai d’un signe de tête.

-Et bien, c'est bien la pire journée que j'ai passé... J'espère que l'on va bientôt avoir des nouvelles d'autres survivants.

Au lieu de répondre, j’extirpai péniblement mon téléphone portable de mon sac avec difficulté (une main déjà occupée et un sac à mes pieds, c’est pas un bon duo) et tentai d’appeler quelqu’un (oui bon, mon frère que j’espérai encore en vie et en sécurité à des centaines de kilomètres de là), aucun signal. Quelque chose devait le brouiller.
Je surpris le regard de Maxime alors qu’il regardait la table que j’avais mise devant la porte. Histoire de servir de mini-barrage contre les cadavres ambulants qui trainaient dehors.

-T’inquiètes, lui dis-je d’un ton encourageant en devinant sans trop de mal à quoi il pensait, il n’y avait pas foule dehors tout à l’heure et je ne crois pas que nos copains zombies aient un radar à survivants interne. Et puis, rappelle-toi qu’ils devront passer la bagnole avant.

*Et, s’ils l’abîment, je fais un malheur !*

-Alors, a tu un plan sur ce que l'on va faire demain ? On en pourra pas survivre des semaines le peu de nourriture que l'on a...

Il marquait un point, là. Je sirotai silencieusement mon chocolat tout en réfléchissant. Puis, je soupirai.

-Qui aurait cru que j’aurais autant à réfléchir alors que l’école est finie ! gémis-je.

Mais bon, si ça pouvait me permettre de survivre, j’étais prête à me donner la migraine. Fermant les yeux, je tentai de dresser une carte mentale des environs, chose très peu aisée.

-Pour ce qui est de la bouffe, commençai-je, on peut en trouver sans problème au supermarché, même si je ne sais plus exactement où il se trouve. Sinon, il y a toujours le centre-ville…

Je fixai un point invisible droit devant moi pendant quelques instants sans rien dire, cherchant à mettre de l’ordre dans mes pensées.

-Écoute, je ne peux pas croire qu’on est les derniers survivants dans le coin, il doit bien en avoir d’autres… et, sincèrement, je me sentirais beaucoup plus en sécurité avec un groupe organisé… et avec des adultes. Après tout, on est que des gosses. Hier à peine, je paniquais à l’idée d’avoir à me préparer pour mon cinquième secondaire et parce que je savais que j’aillais entrer à l’université dans un an. Et, maintenant, je panique à l’idée de me faire bouffer par des zombies !

Je bus une gorgé de chocolat.

-Il faut trouver d’autres survivants. Sinon, je ne donne pas cher notre peau, concluais-je finalement.

-T’inquiètes, il n’y
avait pas foule dehors tout à l’heure et je ne crois pas que nos copains
zombies aient un radar à survivants interne. Et puis, rappelle-toi
qu’ils devront passer la bagnole avant.

Je poussai un soupire tout en m'étirant puis j’allai chercher du foin -enfin je pense que c'est ça- qui sevai apparemment à quoi faire un feu pour les hommes préhistorique. Chargé de mon paquet, je le posé à même le sol et enlevai ma veste pour couvrir le tout, de sorte que cela ne sois pas inconfortable quand je m'y coucherai.

-Qui aurait cru que j’aurais autant à réfléchir alors que l’école est finie ! Pour ce qui est de la
bouffe, commença t'elle, on peut en trouver sans problème au supermarché,
même si je ne sais plus exactement où il se trouve. Sinon, il y a
toujours le centre-ville…

-Sa peux être une bonne idée mais il va falloir y allait tôt, histoire que ça ne pourrisse pas et donc que sa rameute les cadavres.

Jennifer sembla alors perdue dans ses pensées tendit que je fixai une vitre de sécurité. Me rapprochant de cette dernière je vis l'objet sur lequel je rêvai de tomber en cas de situation catastrophique... Une hache ! Malgré que cette sois derrière une vitre de sécurité, je pouvais constater qu'elle était de taille moyenne comme celle des pompiers,d'après ce que j'avais vu à la télé. Je pris donc mon pistolet a demain puis je mis un coup de crosse dans la vitre tout en me protégeant le visage. Je sorti alors mon trophée de son "écrin" puis, je repartie vers ma compagne d'infortune... Cette dernière pris alors la parôle et me dit d'une voix un peu aiguë...

-Écoute, je ne peux pas croire qu’on est
les derniers survivants dans le coin, il doit bien en avoir d’autres…
et, sincèrement, je me sentirais beaucoup plus en sécurité avec un
groupe organisé… et avec des adultes. Après tout, on est que des gosses.
Hier à peine, je paniquais à l’idée d’avoir à me préparer pour mon
cinquième secondaire et parce que je savais que j’aillais entrer à
l’université dans un an. Et, maintenant, je panique à l’idée de me faire
bouffer par des zombies ! Elle but une gorgé du chocolat que j'avais apporté puis elle conclu sur un : Il faut trouver d’autres survivants. Sinon, je ne donne pas cher notre peau.

J'étais à présent arrivé devant Jennifer. Je montrai mon pousse pour signifier que j'étais d'accord puis tout en finissant mon chocolat chaud puis je montrait à miss Paradis le "lit" que j'avais fait.

-Tiens, je te laisse. Je pense que je n'arriverai pas à dormir, je vais essayer de bidouillé quelques explosifs... je te souhaite donc une bonne nuit !

[On passe direct au matin ou pas ? ]

(Je préfère passer direct au matin)

J’ouvrais lentement les yeux et clignai des paupières, l’air hagard. Il me fallut un bon moment pour me rappeler où je me trouvais et encore plus pour me souvenir qu’est-ce que j’y foutais. Puis, la réalité me percuta me plein fouet, me tirant un gémissement désespéré. Mes parents et tous mes amis sans doute étaient morts et/ou devenus des goules affamées de chairs humaines, il y avait plein de zombies dehors qui en voulaient à notre peau et j’étais seule avec un mec que je connaissais à peine à essayer de survivre. L’une des pires situations dans lesquelles on pouvait se trouver, quoi. Après avoir chassé l’idée pourtant tentante de me tirer une balle tout de suite, je récupérai mon sac sans quitter le lit de fortune que m’avait gentiment laissé Maxime. Je soupirai ; toujours pas de réseau. Décevant…
Je me forçai finalement à me lever, et m’étirant comme un chat, je cherchais mon compagnon des yeux. Aucune trace de lui, il devait sans doute être parti faire un tour. Heureusement, le soleil s’étant levé, quelques rayons lumineux réussissaient à percer ici et là. Maintenant, je pouvais voir à plus d’un mètre devant moi c’était mieux que rien. Essayant de jouer avec mon arme comme dans les films (à ne pas faire à la maison), je fis le tour de quelques pièces, chacune me remémorant sa dose de souvenirs. En tout cas, tout semblait en ordre, comme coupé de l’extérieur. La seule pièce en mauvais état se trouvait à être celle de botanique, mais bon, elle en avait pris pour les autres. Perplexe, je tassai une plante effondrée au sol, le vase éclaté pour m’approcher de ce qui semblait être un trou dans le sol. En fait, vu de plus près, on aurait plutôt dit que le plancher avait été défoncé par je-ne-sais-pas-trop-quoi. D’épaisses racines cherchaient visiblement une quelconque trace d’eau dans ce passage. Victime d’un très mauvais pressentiment, je pivotai sur moi-même et courrai presque en direction de la porte « réservée aux employés » que j’avais vu un peu plus tôt. Une fois à destination, je mis mes mains en porte-voix et criai :

-MAAAAAAAAAXIIIIIIIME !!!

Aucune réponse, j’ignorai s’il m’avait entendu. Si oui, j’espérai qu’il avait remarqué qu’il n’y avait pas de panique dans ma voix. Alors que j’allais l’appeler de nouveau, je me ressaisis, je n’avais pas à le déranger pour une mauvaise impression. Je testai la porte. Miracle, elle s’ouvrit sans aucune résistance ! Parfait.
Le Beretta dans mes deux, à la hauteur de mon visage comme dans les films, j’avançai lentement. J’étais presque sûre que je pouvais accéder aux niveaux inférieurs à partir d’ici. Et j’avais raison ! Après un escalier en colimaçon dans lequel je faillis trébucher (quoi ?), j’arrivai au sous-sol. Là où les employés venaient stocker des pièces d’exposition (ou piquer un somme, tout dépendant). Je tiquai devant une quantité assez impressionnante de racines sur le sol et contre les murs. Écoutant mon courage (ou ma débilite, c’est vous qui choisissez), je les suivais. Après tout, une racine, ce n’était pas dangereux, non ? Non ? Bref.
Une fois arrivée à l’endroit d’où venaient les racines, je crus que mon cœur allait arrêter. Il s’agissait d’une pièce assez grande, mais je ne pouvais pas vraiment en dire plus puisque les murs et le sol, tout en fait, était recouvert d’une quantité encore plus impressionnante que tout à l’heure de racines entrelacées l’une sur l’autre. J’aurais juré que certaines d’entre elles venaient de bouger ! Le pire, c’était la plante, si on pouvait appeler ça une plante, d’où elles provenaient. Ce… truc, plante ou je-sais-pas-quoi devait faire au minimum trois fois ma taille et possédait plusieurs espèces de tentacules et une sorte de fleur qui pointait vers le soleil. Cette fois, c’était officiel, ce truc avait bougé ! Le cœur battant la chamade, je ce fis ce que n’importe quel personne sensée aurait fait dans cette situation (quoique je n’étais pas sûre d’être encore admise dans cette catégorie…). C’est-à-dire, tenter de battre en retraite. Mon plan tomba légèrement à l’eau lorsque la plante me balança un de ses tentacules à la figure, m’envoyant valser contre un mur. Une chance que des racines y avaient élu domicile, sinon je me brisai quelque chose à coup sûre. Par malheur, cela n’empêcha pas ma lèvre inférieure de se fendre. Mais, au moins, j’avais réussi à garder mon arme, même si je ne croyais pas que ça me serait utile dans cette situation. Devant une plante géante qui menaçait de m’attaquer/étouffer à tous moments et sans réelle possibilité de fuite, je fis la seule chose qui pouvait augmenter légèrement mes chances de survie :
Hurler en priant le Seigneur que Maxime ne soit pas loin et qu’il m’entende.

Lentement j'émergeai du rêve que j'avais fais... Un rêve bizarre en plus... Ce dernier était celui de deux personnes (dont une femme magnifique) qui se faisait attaqué par des zombies dans leur propres villes et qu'ils avait étés obligé d'aller se cacher dans musée... Bref le rêve le plus absurde que j'avais fait jusqu'à aujourd'hui... Je m'aidai donc de la bonbonne de pour me relever puis... *QUOI ? Qu'elle bonbonne ? AAAAAAHHHH J'suis où ???* Je n'avais donc pas rêvé. La nouvelle, qui faillit me refaire sombrer dans le sommeil me redonna quand même assez d'énergie pour me relever...

J'observai donc le coin où je m'étais endormie hier pendant que je bricolé un de mes engins. Je fus enfin debout, après avoir remis en place mes habits. Tout en me demandent ce que faisait Jennifer, je ramassai mon matériel et mit le tout dans mon sac sauf la bonbonne de gaz, histoire qu'elle ne m'exploxe pas dans le dos, au sens propre.

Je progressai donc de salle en salle quand j'entendis que Jennifer m’appelai. Apparemment cette dernière s'était réveillé. J'accélérai donc le pas pour me diriger à l’accueil. Cependant elle ne devait pas être très patiente car au moment où j’arrivai dans le hall je découvris... Rien. Strictement rien... Craignant qu'un cadavre ne se sois introduit pendant la nuit, je vérifiai méticuleusement les défense autour de la porte. Apparemment ce n'était pas par là qu'elle était partie car rien n'avais bouger...

Alors que j'allais partir de la salle, je trébuchai et failli m’étaler de tout mon long et lâcher ce que je portai ce qui aurai pu être... Malsain. Recherchant des yeux ce qui m'avait fait tombé, j'aperçus une racine qui avait percé le sol. On devait ne pas l'avoir vu hier, plus occupé à nous échapper de nos macchabée chéris que par le carrelage foireux de la salle. Mais maintenant que l'on y pensait...

Suivant le relief que dessinai les racines, je descendis bien dans les niveaux inférieurs du musée avec la désagréable impression que j'allai trouvé quelque chose d'affreux et/ou dangereux... Ce fut un hurlement qui confirma les soupçon que j'avais sur la situation désastreuse dans lequel l'ont étaient. Descendant fébrilement les escaliers, j'étais de plus en plus gêna par les racines qui faisaient de plus en plus surface malgré que je faisais tout ce que je pouvais pour les éviter... J'arrivai enfin dans une salle circulaire ou je trouvai ma compagnonne d'infortune.

-Et bien miss, il n'y a rien qui puisse te faire hurler !

Cependant je vis dans son regard l'effroie. Me retournant d'un bloc, je réussi à me baisser juste à temps pour ne pas être écraser par une des racines... Oulà mais c'est quoi ce truc ! Je vous épargne les détailles sur ce qui m'entourait mais sachez juste que s'était grand et que ça semblait emplir tout la pièce. Mon cerveau réfléchissant au summum de ce qu'il pouvait, je fis ce qui me semblait le plus censé dans cette situation : J'étais ma bonbonne dans ce qui semblait être le cœur (ou la tête) du monstre. Je me retournai alors vers Jennifer et la pris par la main avant de l'entrainer dans les escaliers...

-A la première étincelle le gaz va s'enflammer, je te conseil donc de COURIR !

Résumé des pensées de Jennifer Paradis, jeune survivante (peut-être plus pour longtemps) de l’apocalypse qui a sévit hier dans son quartier, depuis les cinq dernières secondes :

*Ohmygodohmygodohmygodohmygodohmygodohmygodohmygodohmygod !!! Veuxpasmourirveuxpasmourir !!! J’vais me faire buter par une plante bordel de m*rde !!! Arg !!!*

Et oui, que voulez-vous. Quand je suis sur le point de mourir aux mains (tentacules ?) d’une plante, je pense très très très vite. Maintenant, je commence à avoir mal à la tête. Mal au dos, migraine, lèvre inférieure fendue et sur le point de me faire tuer par une plante mutante et tout ça pendant une invasion de zombies. Le topo ! Alors que tout espoir semblait perdu, j’entendis des bruits de pas et, brusquement, Maxime apparut et se planta devant moi. Ce qui sembla m’embrouiller autant que la plante.

-Et bien miss, il n'y a rien qui puisse te faire hurler !

Bon, on dirait qu’il avait réussi à louper une plante gigantesque en plein milieu de la salle. Quoique, c’est vrai que, figée comme elle l’était en ce moment, elle paraissait presque inoffensive. Par contre, je n’étais pas dupe. Ce truc était salement dangereux. Maxime le comprit assez vite, surtout lorsqu’il évita un tentacule qui voulait visiblement jouer à « écrase-les-intrus ». Brusquement, il jeta une bombonne (d’où il sortait ça ?) et la jeta en direction de la plante. Puis, il me prit la main (Ne rougis pas ! Ne rougis pas !!!) et m’entraina en direction des escaliers.

-A la première étincelle le gaz va s'enflammer, je te conseil donc de COURIR !

Je ne me fis pas prier. Juste avant que la plante ne soit hors de vue, je me retournai sans cesser de courir et, sans réellement viser, tirai trois balles. Et, miracle, une des balles toucha la bombonne qui explosa. Ce qui ressemblait à un hurlement de douleur sans vraiment en être un se fit entendre. Je ne croyais pas avoir réussi à la tuer, mais bon. Petite vengeance personnelle comme on dit. Nous courûmes jusqu’au hall d’entrée et je dus faire un détour pour récupérer mes affaires.
Visiblement, nous jugions tous les deux avoir passé assez de temps dans le coin. C’est pourquoi aucun d’entre nous ne dit un mot lorsque je déplaçai la table pour nous permettre de sortir. Je suis presque sûre que j’avais encore les joues rouges lorsque nous sortions. La seule menace semblait venir d’un zombie qui s’acharnait à passer par-dessus ma voiture sans comprendre que, vu son gabarit, il aurait sans doute pu se glisser sur le côté et d’un de ses congénères à quelques mètres de là qui aurait pu facilement se faire battre à un escargot à la course (en même temps, j’avoue qu’avait deux jambes et un bras en moins, ça doit pas être facile). Rapidement, je déverrouillai les portières, m’armai de mon couteau avant de me positionner au-dessus le capot de ma voiture. M’assurant que le zombie ne pouvait pas me toucher (et encore moi me mordre) je réussi à lui balancer mon pied par la tête. Le monstre, ne possédant que très peu d’équilibre, s’effondra. Me donnant l’occasion rêvée de descendre de mon perchoir et lui enfoncer mon couteau dans la tête. Une bonne chose de faite !
Lorsque j’entrai, Maxime était déjà sur le siège passager. Après avoir fait la routine habituelle (jeter mon sac, démarrer, faire le doigt d’honneur au zombie-qui-perdrait-contre-un-escargot-à-la-course, écraser ce dernier etc.), nous revoilà en route.

-Bon ben, lançai à Maxime, en route vers le supermarché, c’est bien ça ?

En espérant qu’il y ait le moins possible de cochonneries…

On avait courue à en perdre haleine, la peur aux ventres car derrière nous se trouvait une abomination... Une plante ! Non, pas le petit pétunia tout jolie, tout inoffensif ; la s'était la plante de compétions bourré d'un mélange engrais/Stéroïdes... Bref le truc qui fait mal et vite. On s'était donc enfuie tendis que Jennifer avait tiré plusieurs balles juste avant que la plante disparaisse de notre vue. Ma compagnonne devait avoir vraiment beaucoup de chance car la secousse résultant de l'explosion de la bombonne faillie me faire tomber. Mais je doutai que la plante été réellement morte. Cependant elle devait quand même souffrir (un peu) car les racines qui parcourait les murs de l’escalier commençait à remuer, faisait tomber des morceaux de plaques qui faillir nous blesser par deux fois.

Enfin, on était arrivé en haut, dans le hall. Sans même ce concerter, nous déplaçâmes la table puis on se retrouva enfin dehors. Cependant, un petit comité d'accueil composé de zombie nous attendais. Même si il n'étais pas beaucoup (et pas beaucoup avantagé, faut l'avouer) il représentai une petite menace quand même, au cas où il nous mordrait. J'avisai alors un zombie qui aurait pu se faire battre par une papillon malheureusement pour ce dernier, il se trouver sur ma trajectoire... Je vous épargne donc les détailles mais, quand l'on saute à pied joins sur la tête d'un zombie, il y a de quoi faire un grand "Oh la jolie verteee". Bref, un mélange vraiment pas très propre, surtout pour mes pieds. J'enlevai donc mes chaussures et, ne sachant qu'en faire, je les envoyaient sur le seul zombie restant. Ce dernier, l'air ahurie, mit quelques secondes à comprendre ce qui lui arriver et a ce tourner vers moi, ce qui laissa assez de temps à Jennifer pour monter sur le capots et "shooter" dans la tête du zombie. Ce dernier, chutant lourdement, ce retrouva à porter de mon pied mais, au dernier moment je me retins. En effet, toucher à pieds sur un zombie, très peu pour moi. En revanche, un bon coup de hache voilà qui faisait l'affaire !

Je rentrai donc dans la voiture et balancer mon sac à l'arrière tendis que Jennifer venait ajouter le sien et prenait le volant.

-Bon ben, me lança t'elle, en route vers le supermarché, c’est bien ça ?
-Exact ! Au faite, jolie coup de pied ! J'aurai bien voulue faire comme toi mais j'ai du jeter mes pompes après avoir joué à "splach le zombie". Par contre il faudrait -si l'on en trouve un- allait chez un armurier, histoire d'avoir de quoi ce défendre au cas où un babouin zombiffié nous attaque !

En faite, je ne rigolais cas moitié concernant la dernière phrase, vue que l'on venait de se faire attaquer PAR UNE PLANTE !

[Voilou ^^ On continue au super-marché ? On faite, tu habite ou IRL ? Non parce que j'ai vue que sur les archives du tchat on avait sept heure de décalage... Québec ? ]

Jennifer : 95 lignes = 950 XP

Maxime : 60 lignes = 600 XP

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